MYRIAM DANIEL

 

 

 

De nos jours, dans les Alpes-Maritimes, une jeune femme coule des jours paisibles dans un quotidien qui semble idéal...

Quotidien qui s'effondre le jour où son mari Christian est subitement assassiné lors d'un dîner entre amis au restaurant.

Au fil des jours, l'héroïne plonge au plus profond d'une sombre vérité sur son entourage.

Voyant ressurgir son passé, elle mène l'enquête afin de découvrir la vérité. L'assassinat de la maîtresse de son mari lui fait comprendre qu'elle est le centre d'une machination meurtrière... Aidée d'un ami policier, l'héroïne transgresse les lignes de vie qu'elle s'était fixée.

 

 

 

Quelques avis de lecteurs :

 

"Je viens de terminer, ou plutot de dévorer "patience meurtrière" et j'ai vraiment beaucoup aimé. L'ambiance fait penser aux films de Chabrol au niveau des personnages de la bougeoisie en province , leurs trahisons, leur cupidité, leur hypocrisie ... L'écriture est très originale avec cette incursion régulière d'un narrateur qui est l'un des personnages de l'histoire..."

 

"J'ai lu avec beaucoup d'intérêt "Patience meurtrière " moi qui n'avait pas une grande passion pour les romans policiers je crois que je vais devenir adepte .... "

 

"Outre notre passion pour la littérature, Myriam Daniel et moi avons un autre point commun : nous avons toutes deux publié cette année notre premier roman. C'est dans ce cadre-là que nous nous sommes rencontrées, et que j'ai découvert Patience Meurtrière, thriller cynique et prenant qui dévoile une nature humaine corrompue par l'argent, l’appât du gain et l'hypocrisie sur fond de décor méditerranéen. Un roman que je recommande aux amateurs du genre ..."

 

 

 

Quelques extraits :

 

"Christian n’en croit pas ses yeux, il est abasourdi. Il a tellement lu et relu les documents étalés sur son bureau que les yeux lui brûlent. Pourtant, aucun doute n’est possible. La déception et les questions l‘envahissent. Mais comment Philippe a-t-il pu en arriver là ? Détourner de l’argent ! La somme totale s’élèverait à environ 100 000 Euros. Et quand il pense qu’il ne se serait jamais aperçu du vol si un client ne lui avait pas demandé de faire un retrait sur son contrat d’assurance-vie. La situation aurait pu être bien    pire !"

 

"Que s’est-il passé ? Les tiroirs sont ouverts et renversés, les lampes jetées à terre et cassées. Tout est sens dessus dessous. Un mauvais pressentiment l’a envahie, et lorsque Sylvia qui est infirmière a vu son amie allongée sur le sol, elle a tout de suite compris qu’elle était morte. Sa posture ne laisse aucun doute : ses beaux cheveux blonds sont éparpillés sur le sol, ses yeux vitreux fixent les pieds de la table basse, son visage est d’une pâleur de cire. "

 

"L’atmosphère à l’intérieur est lugubre. Mes narines sont assaillies par une odeur d’humidité et de poussière. Celui que je pensais mon ami me jette sur le canapé qui fait face à une petite cheminée. Je regarde autour de moi avec appréhension. Une porte fermée qui doit certainement mener à une chambre se trouve sur la gauche. Une petite cuisine avec un plan de travail est située sur la droite, avec une fenêtre au dessus de l’évier, fermée par des volets. Une table avec quatre chaises occupe le centre de la pièce principale. Le petit chalet qui doit être très agréable durant l’été, dégage actuellement une impression sinistre. Seul, un tapis aux couleurs vives égaie un peu l’atmosphère… Un frisson dû à la peur me parcourt l’échine."

 

"Une vieille étagère est adossée au mur, encombrée par ce qui semble être de vieux pots de confitures ou de conserves. Des sacs sont entassés dans un coin. Je me retourne d’un bond lorsque j’entends gratter dans le coin opposé. Je sens l’héroïne qui était en moi, s’enfuir piteusement à toutes jambes. Un frisson parcourt mon échine : mon Dieu ! Sûrement des rats ! La panique m’envahit à nouveau. J’ai toujours eu la phobie des petits animaux et des insectes. Je ressens le besoin irrépressible de sortir de ma prison. "