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C'est pour ton bien

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          Emma pense avoir rencontré son prince charmant lorsque le charismatique Alexandre entre dans la boutique qu’elle gère avec son amie Rebecca. Il est beau, intelligent, charmant.

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         Six mois plus tard, ils se marient. Pourtant très rapidement, elle découvre le côté sombre de son époux et son conte de fée se transforme en tragédie.

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         Après les insultes, le harcèlement moral, ce sont les coups et autres violences qui ne tardent pas à devenir le quotidien de la jeune femme.

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         Mais un sursaut s’empare d’elle lorsqu’elle apprend qu’elle est enceinte. Un plan prend peu à peu forme dans son esprit. Elle sait qu’au bout du compte, un seul sortira vainqueur de ce combat : elle ou lui.

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Quelques extraits :

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           " Lorsqu’il voit la voiture d’Emma garée devant une petite maison en pierre, il sait qu’il est arrivé à bon port et un cri de victoire s’échappe de ses lèvres. Il freine brutalement et se gare dans un nuage de poussière, projetant des cailloux sur le bord du chemin.

            Il sort de sa voiture et referme la portière d’un geste sec. Il se rue vers la porte d’entrée. Il frappe brutalement plusieurs coups avec le vieux heurtoir en cuivre. La porte s’ouvre si brusquement qu’il part en avant.

  • Bonjour Alexandre, je t’attendais.

Il n’a pas le temps d’être surpris par cette voix qu’il n’a plus entendue depuis des mois, qu’un coup qu’il n’avait pas vu venir et qui lui fait l’effet d’une explosion, le projette à terre. Tout devient noir. Sa dernière pensée est qu’il n’avait pas imaginé que leurs retrouvailles allaient se passer de cette façon-là."

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            "Comme elle s’y attendait, à peine le temps pour le client de sortir du magasin que Rebecca se précipite sur elle.

  • Ouah ! Je crois que tu lui plais et il est beau gosse, une vraie bombe !

  • Je sais pas, il est peut-être simplement poli. Et arrête de dire des bêtises, occupe-toi plutôt de la cliente… Moi, je vais boire un café bien mérité, j’ai fait une bonne vente.

     Si elle avait su à ce moment-là que l’homme si charmant qui était entré dans le magasin était en fait un prédateur qui allait faire de sa vie un enfer, plutôt que de sourire bêtement et de flotter sur un petit nuage, elle aurait pris ses jambes à son cou et se serait enfuie !"

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            "Alexandre regarde la goutte de sauce tomate qui tombe comme un film au ralenti en direction de son bermuda beige. Il la voit s’écraser sur le tissu clair : elle lui fait penser à du sang. Il a l’impression qu’il n’y a plus aucun bruit dans la pièce, que le temps s’est arrêté. Le tintement de la fourchette lorsqu’elle touche l’assiette, la voix de sa mère, la musique qui s’échappe de la chaîne. Il n’ose pas regarder Elisabeth qui a les yeux baissés. Peut-être a-t-il eu de la chance ? Peut-être qu’elle n’a rien vu ? Mais lorsqu’il lève la tête ses yeux bleu gris le transpercent. La ligne de sa bouche est dure, serrée. Les lèvres ne semblent former qu’une seule ligne."

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Avis lecteurs :

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"C'est un roman que je conseille de lire les jours de canicule car il vous donne tant de frissons...c'est finalement moins nocif que la clim. J'ai bien aimé le découpage très cinématographique avec l'usage des flash backs, ambiance des films de Claude Chabrol Seule « regret » : En fait on en sait trop dès la 4ème de couverture, puisqu'en fait ce n'est qu'aux 2/3 du roman que l'on sait qu'Emma attend un bébé.

Sinon, j'ai noté quelques phrases : « Emma lui rend son baiser avec passion et oublie instantanément tout ce qui n'est pas eux »...très joliment dit, ou encore « le nom du monstre qui lui a pris sa mère : Alzeimer » , très émouvant... « les ados, les mains occupées par leur smartphone qui semblent être un prolongement de leur corps » ou enfin, la femme, tellement liftée qu' « elle ressemble à un hamster avec un bec de canard » Quelques réflexions humoristiques et sans doute vécues, quand on habite une région touristique et la cohabitation entre ceux qui bossent pendant que les autres sont en vacances qui n'est pas forcément évidente...

L'essentiel est l'étude psychologique, En fait, c'est pendant l'enfance que tout ce construit, le meilleur comme le pire, et aussi la relation mère / fils, avec ici, un petit complexe d'Oedipe quand même, voire même limite incestueuse il dormait avec elle jusque vers 12 ans si j'ai bien compris ? On pense aussi à « la Promesse de l'Aube » (je n'ai vu que le film) mais la relation est parfois troublante... On finit par se dire que c'est à cause de cette relation, disons, hors normes, qu'Alexandre est devenu tel qu'il est ? Le roman semble vouloir dire que c'est aussi cette relation qui conditionnera celles du garçon devenu grand avec les autres femmes... Le personnage d'Annabelle est intéressant en ce qu'il est une exception, la seule qui est son « alter ego » en fin de compte... Je pense qu'écrire une telle histoire doit être éprouvant ?

Bref, c'est un livre qui résonne encore plus par rapport aux différents faits d'actualités rapportés par les médias depuis plusieurs mois maintenant. (François Briant 9 juillet 2018)."

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            Format papier                                                                                       19.00 Euros

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